Durant toute la fin du XIXe siècle et jusqu’à l’aube de la 1ère guerre mondiale, la Côte d’Azur devient la résidence d’hiver de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie européennes. Les grands palaces azuréens sont construits pour accueillir cette clientèle fortunée et raffinée.
La Société Internationale des Wagons-lits et des Grands Express Européens obtiennent un énorme succès avec le Riviera Palace de Nice (Cimiez 1892) qu’en 1898, un nouveau palace est construit à Monte Carlo supérieur sur le terrain acheté à Jean-Jacques Mercier réalisé d’après les plans de l’architecte Georges Paul Chedanne.
Les Palaces ont souvent une facture néo-classique, un ordre colossal, un plan tout en longueur et des travées répétitives. Le Riviera Palace possède une élégante façade érigée sur une vaste terrasse rythmée de nombreuses fenêtres, bow-windows, encorbellements, balcons et balustres de poterie.
J’ai été impressionnée par le somptueux jardin d’hiver et sa majestueuse verrière.
Edifié sur deux niveaux, il mesure 27 m de haut et s’étend sur plus de 900 m2. A verrière La création de verrière à la fin du XIXe siècle est caractéristique de la transformation de la technique du métal et du verre plat. J’ai été surprise d’apprendre que les habitants de l’immeuble ne s’y rendent presque jamais, je dois avouer que si j’avais la chance d’y habiter, ce jardin d’hiver serait certainement mon endroit favori.
Durant la guerre, l’hôtel comme beaucoup d’autre palace fut transformé en hôpital militaire sous l’appellation “ hôpital bénévole 85 bis “. La grande guerre terminée, les folles dépenses et les fastes d’antan cèdent la place à l’austérité. Le Riviera Palace a été sauvé par la société Philippe Lamaro qui l’achète et le transforme en appartements. La grande majorité des palaces de la Côte d’Azur ont connu le même sort.
Le hall d’entrée
Le jardin d’hiver
et sa verrière
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